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DOCUMENTO 1158.—DE UNA COPIA. O.C.B. CARTA DEL LIBERTADOR SIMÓN BOLÍVAR A MONSEIGNEUR DE PRADT, ANCIEN ARCHEVEQUE DE MALINES, FECHADA EN LIMA, PERÚ, JULIO DE 1826. [TEXTO EN FRANCES]

Lima, Julio (?) de 1826.

a monseigneur de pradt, ancien archeveque de malines.

Monseigneur:

J’ai recu avec la plus grande satisfaction, il y a quelques jours, la lettre tres flatteuse avec ¡aquella vouz avez bien voulu m’honorer, en m’olfrant l’expressión de votre bonté sans limites dans le "Congrés de Panamá".

Cet ouvrage embrasse toutes les vues que l’Amerique put avoir pour son bien etre dans notre reunión fedérale. Vous nous indiquez ensus, Monseigneur, quelques autres qui ne seraient entres sans doute dans nos priemieres idees, parceque c’est toujours des l’elevatiion que le genie domine aux hommes.

Vous avez voulu me presenter aux yeux de la posterité couvert avec profusión d’ornements que la bonté de votre carácter m’a prodigué. Le parallele que vous avez etabli entre Washington (sic) Napoleón, et moi, peche beaucoup plus pour l’audace que pour l’exactitude. Vous me comparez, Monseigneur, a ees hommes Illustresü! Washington (sic) me surpassait en vertus morales, et religieuses, surpassant a la fois a tous les hommes en modestie et patriotisme. Napoleón est 1’homme de L’immensité; par consequent ce qui est borne n’a aucunes relations avec ce qui est infini, Vous m’avez vu, Monseigneur, avec le prisme d’un telescope gigantesque, aussi suis-je plein de confusión, au lieu d’etre remplí d’orgueil.

Pour la genereuse maniere avec laquelle vous avez d’aigne (sic) me citer, Je prende la liberté de vous diriger un exemplaire du projet de Constitution que j’ai presenté a la legislatura de.la république de Bolivia. Vous pouvez, Monseigneur, considerer cet ecrit avec relation aux idees que vous avez formées de moi. II detrompera la bonté qu’a prise pour guide votre intelligence. Ja serai charmé d’apprendre que mon travail a recu un regard d’interet de votre part, car, je n’ai jamáis autant de bessoin de votre indulgence que dans cette ocasión, et c’est pour cela que je l’a reclame avec le plus vil empressement.

Veuillez accepter, Monseigneur, la respetueuse consideratton avec laquelle j’ai l’honner d’etre votre tres humble et obbeissant Serviteur.

Bolívar.

Chateau de Védrines. Archivo Fam. Roquefeuil. Fondo Ab. de Pradt. Copiada por el Pbro. Manuel Aguirre Elorriaga, 8. J. Véase el artículo "Un ignorado Archivo Bolivariano" del señor Pbro. Aguirre Elorriaga en el número 76 del Boletín de la Academia Nacional de la Historia. Caracas.

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